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Par Philippe Jonckheere (de) | 22 avril 2003
Après Play with fire, Wild Horses, dont je me souviens qu'un ami d'enfance qui était devenu, dans les traces de son grand frère à la pléthorique discothèque, un grand connaisseur des Stones, vantait que ce fût là la chanson ultime pour faire l'amour, ce dont ni lui ni moi ne savaient quoi ce soit d'ailleurs. Un an plus tard cependant, j'étais cette fois en Allemagne, là aussi pour apprendre la langue, dans la ville de Regensburg en Bavière et je fis l'amour pour la première fois __ cette année-là le sermon paternel sur fond de Duke Ellington avait eu moins d'effet, faut croire __ avec une jeune fille, nécessairement un peu plus âgée que moi, qui s'appelait Sylvie, elle aussi grande amatrice des Rolling Stones et qui ne serait jamais départie d'une cassette qu'elle s'était faite, compilation maison des slows des Stones, dans laquelle figurait en bonne place Wild Horses. Cette première expérience fut plutôt un désastre et quand bien même je me souviens avec précision avoir éjaculé sur Wild Horses et de n'avoir ni trouvé meilleur le plaisir de l'écoute de ce morceau ni meilleure non plus le plaisir de l'éjaculation. Je crois que j'en ai tenu une manière de rigueur à cet ami. Madeleine continue d'enchaîner les tours de toboggan, fort heureusement tout à fait indocte des pensées qui sont les miennes tandis que je suis partiellement immergé dans le bassin moyen de la piscine de Gournay-en-Bray
Journée | 22042003.txt 1/2 |
Mots-clés | Fauteuil, Pelouse, Prairie |